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Je vous propose une sélection d’exercices. Attention, ne sautez pas aux vocalises avant d’avoir réveillé votre voix !

I. Réveil corporel

Debout, pieds écartés à la largeur du bassin, genoux déverrouillés.
Prenez conscience du contact de la plante des pieds avec le sol.
Déplacez votre poids sur l’avant de vos pieds, puis vers l’arrière, puis à droite, puis à gauche. Ensuite centrez-vous, trouvez le bon centre de gravité qui vous procure le maximum de stabilité. Imaginez que vos plantes de pieds sont comme « étalées » entièrement sur le sol.
Puis pour aller plus loin, imaginez que des racines sortent de vos plantes de pieds et s’ancrent profondément dans le sol.

Une fois vos pieds bien « ancrés » dans le sol, imaginez que vous êtes comme une algue dans l’eau, balancée par les flots.
Visualisez, du bas vers le haut : vos chevilles, vos genoux, votre bassin, votre taille, votre dos, vos bras, votre tête… peuvent se mouvoir avec souplesse.
Puis recentrez-vous, pour réaligner votre corps avec vos pieds. Vérifiez que vos genoux restent déverrouillés.

1- Sur une inspiration, levez la main droite pour cueillir une pomme imaginaire.
2- Sur une expiration, redescendez-la devant votre visage.
3- Inspirez profondément comme si vous sentiez l’odeur de cette pomme. Imaginez une odeur agréable, acidulée, appétissante, et éveillez votre regard (comme si vous souriiez derrière vos yeux!)
3- Sur une expiration, plongez lentement tête en bas pour aller déposer cette pomme dans un panier (tout autant imaginaire).
4- Restez en bas le temps d’une inspiration et prenez conscience de vos poumons qui s’ouvrent dans votre dos.
5- Sur une expiration, remontez en position neutre en déroulant lentement le dos, vertèbre après vertèbre, la tête en dernier.
-> Recommencez avec la main gauche.

Réveillez votre corps en le tapotant énergiquement (mais pas trop fort !) :
– jambes : depuis l’intérieur des cuisses jusqu’aux pieds, puis remontez sur l’extérieur de la jambe ;
– ventre : sous le nombril, là où la « machine du souffle » se met en route, puis sur les côtés (côtes flottantes) et le bas du dos ;
– bras : depuis les épaules jusqu’au dos de la main, et remontez sur l’intérieur.

Puis, en frottant avec le tranchant de la main :
– les côtes, juste sous la poitrine ;
– le torse, au milieu (entre les seins) ;
– les clavicules.

Massez vos trapèzes, remontez le long du cou et massez la base du crâne puis tout le crâne.

Enfin, venez tapoter le haut du crâne du bout des doigts, comme si de grosses gouttes de pluie vous tombaient dessus, et faites de même sur le front et le masque (c’est à dire le nez et les pommettes).

Un dernier exercice rapide pour favoriser une bonne posture :
– Sur une inspiration, montez les épaules
– Reculez-les légèrement, les omoplates se rapprochent (mais ne se touchent pas)
– Sur une expiration, laissez tomber vos épaules.
On cherche l’alignement épaules – bassin – talons.

II. Réveil du souffle

Après une profonde inspiration lente, très tranquillement, bouche ouverte et mâchoire détendue, expulsez de l’air chaud comme si vous vouliez faire de la buée sur une vitre froide.

Puis refaites le même exercice en visualisant que cette buée, cette fois-ci, s’échappe par le haut du crâne. Comme si vous aviez une cheminée de locomotive à vapeur posée sur la tête 😉

Après une inspiration lente, expirez sur un Ssss assez intense, comme si on voulait faire trois « notes » liées, la première piano, la seconde mezzo-forte et la troisième forte.

Après une inspiration lente, expirez sur un trille des lèvres (brbrbr), en pensant trois boucles : la première piano, la seconde mezzo-forte et la troisième forte.
Sur ce son, on entend la voix : vous pouvez ainsi varier les hauteurs (première boucle grave, deuxième médium, troisième aiguë par exemple).

Le moïto, c’est le son qu’on entend dans le mot « sing » en anglais, entre le « zi » et le « g » final.
Dites « sing » et tenez le son « ng ».
Pour vérifier qu’il est bien fait, bouchez-vous le nez : ça doit totalement bloquer le son !

Mâchoire détendue, et même tombante (n’ayez pas peur d’avoir l’air bête ), langue posée sur les incisives du bas, larynx sans tension, émettez des gémissements en moïto, à différentes hauteur.
L’intérêt du moïto est de venir réveiller la zone où on veut projeter le son en chantant.

III. Réveil vocal

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IV. Vocalises
A faire après le réveil vocal !

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